Accueil > Articles > Les enjeux du responsive design et les raisons de faire évoluer un site internet
Nous avons en ce début 2020 un recul d’à peu près 10 ans sur les «nouveaux terminaux», mobiles et tablettes et il est intéressant de se pencher sur la situation des sites internet maintenant que le virage est derrière nous.
Etat des lieux : certaines statistiques encore floues sur le sujet
Tous les acteurs s’entendent aujourd’hui sur une répartition du trafic très proche entre ordinateurs et mobiles et une chose est sûre : l’ordinateur est en perte de vitesse. C’est en seulement 10 ans que les rapports de force se sont équilibrés et l’ordinateur va très certainement devenir marginal au bout de cette décennie.Internet s’est-il adapté à cette mutation ?
Il est très difficile de répondre à cette question car c’est principalement sur ce sujet que les acteurs du web nous proposent des indicateurs très différents. Un article de «Les Echos SOLUTIONS» parle d’une fourchette de 18.7% à 81% de sites «responsive» en fonction de la provenance de l’analyse. L’écart semble énorme mais il est très facile d’imaginer que ces évaluations sont basées sur une liste de critères à remplir. Ces listes doivent varier d’une analyse à l’autre et en fonction du critère on peut toucher plus ou moins une grande quantité de sites...Qui faut-il croire ?
Nous savons que le géant du web Google règne en maître absolu dans le monde des moteurs de recherche et c’est justement Google qui propose l’estimation la plus optimiste (ndlr 81%). A l’heure où il est question de pénaliser les sites non «responsive», on peut considérer que seulement 19% des sites se trouvent dans ce cas. Nous sommes loin d’un bilan catastrophique.Néanmoins, faut-il faire totalement confiance à Google ? Il est certain que ces chiffres avancés proviennent des analyses automatiques (les fameux robots) et même si une minorité de site est pénalisée il ne faut pas s’arrêter à ce seul niveau d’analyse.
Le monde réel, la vie d’un utilisateur
Au-delà des pénalités des moteurs de recherche, les habitudes des utilisateurs et leurs exigences donnent peu de chance, pour ne pas dire aucune, à un site non «responsive».Avec 50% des utilisateurs sur mobile, on sait donc qu’un site non adapté perdra la moitié de son audience dès la première seconde de navigation. Il y a donc urgence pour les sites dans cette situation. D’autant plus que la tendance, nous l’avons dit, n’est pas près de s’arrêter !
Les plus gros sites donnent le ton et les plus modestes suivent …
Durant ces 10 années, les plus gros acteurs du web se sont adaptés et finalement aujourd’hui la question du «responsive design» est presque dépassée car cela est considéré maintenant, et à juste titre, comme une norme. A cela s’ajoute également la montée en puissance des applications qui, elles, ne s’adressent qu’aux mobiles.Le bilan que l’on peut faire est donc celui-ci : le cap du «web-responsive» est passé pour l’internet «visible» et les sites encore touchés par cette problématique sont essentiellement des sites de «seconde zone» ou en fin de vie.
Pour les exceptions encore dans ce cas-là et ayant de l’ambition à terme, il y a urgence … et le mot est faible. Il est plus que jamais prioritaire en 2020 d’envisager une mise à jour ou bien une refonte complète pour un site internet non «responsive».
En effet, ces sites souffrent de plus en plus des pénalités de moteurs de recherche et de la concurrence qui se renouvelle et qui, par conséquent, est aux normes actuelles.
le 21/02/2020